Posts tagged rue Quincampoix 75004 Paris
Les espèces en voie de raréfaction de Steve Gianakos

Entre ligne claire et eaux troubles, Steve Gianakos pratique depuis les 70’s une peinture et un dessin ancrés dans une version punk du pop art. Pin-ups dévêtues, ingénues ahuries, coquillages et crustacés, aspirateurs et rongeurs sortent tout droit des comics et des dessins animés, des films de série B et de la pulp fiction de son enfance américaine, à l’époque où l’Empire imposait ses clichés lénifiants et ses normes de consommation au monde occidental.

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Un Baselitz, tout de papier

En parallèle avec sa rétrospective au Centre Pompidou et 60 ans de création : peintures, sculptures, dessins et gravures, la galerie Catherine Putman présente des gravures, autres facettes fondamentales dans son art. Lorsqu’il s’attelle à un nouveau sujet, il travaille en série et use simultanément de toutes les techniques considérant qu’elles s’enrichissent mutuellement. Papier chiffon ?

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Les échafaudages d'hypothèses de Keita Mori chez Putman

Keita Mori se souvient avoir lu dans le roman 1Q84 d’Haruki Murakami l’expression « échafaudage d’hypothèses », qu’il traduit en japonais par kasetsu no kasetsu. Il réalise alors qu’il avait, depuis longtemps, cette formule en tête à propos de son travail.

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Les bisous léopards de József Csató chez Semiose

Le peintre hongrois József Csató s’écarte de la peinture narrative et des courants figuratifs contemporains, s’appropriant un mode de représentation particulier. Son symbolisme y tend à l’universel, grâce à un savant mélange de vernaculaire et d’exotique. Au spectateur de trouver sa voie dans sa jungle de symboles. Bien !

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Don't play with Eloïse van der Heyden coz' you're playin with Fire

La galerie Catherine Putman est heureuse de présenter une nouvelle exposition d’Eloïse Van der Heyden … cause you’re playing with fire. Toujours prête à saisir l’empreinte du monde, l’interpénétration de l’humain et de son environnement, Eloïse Van der Heyden explore la matière pour révéler les correspondances entre les éléments. Feu sur l’expo !

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Se faire piéger par le Miroir aux alouettes d'Agathe May

Parler d’art au quotidien en 2021, c’est parier sur la portion congrue allouée aux artistes, ces inessentiels du quotidien, à la manière de Voltaire : “Le luxe cet inutile indispensable”. Or donc Agathe May s’intéresse aux faux semblants, aux divers miroirs aux alouettes, les pièges du moment qui parient sur autre chose que ce qu’ils montrent. A l’image du politique français depuis l’élection de minus politicus.

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